Dans quelques instants, nous allons nous venir en procession pour recevoir une marque sur notre front. Que représentent ces cendres à votre avis ?. On a coutume de dire qu’elles sont faites à partir des rameaux bénis de la dernière semaine sainte.
Intéressant, n’est-ce pas ?
Ces rameaux que nous avions levés alors que nous avancions également en procession, vous vous souvenez ce qui s’était passé une fois arrivés dans l’église ?
« De partout on venait à lui », venons-nous d’entendre en conclusion du passage de l’Evangile de Marc porté à notre méditation en ce dimanche de la santé.
Ce verset est aussi le thème de ce dimanche de la santé qui, cette année, coïncide avec celui de la journée mondiale des malades célébrée les 11 février, en la fête de ND de Lourdes.
« De partout on venait à lui ». N’est-ce pas notre démarche aujourd’hui, nous qui venons d’horizons très divers mais habités d’un même désir, celui d’aller à Jésus ressuscité ? Sûrs de sa présence, nous venons lui partager nos joies, lui confier nos peines et nos attentes, et écouter ce qu’il veut nous dire.
En effet, la joie de Noël est faite pour durer et illuminer tous les jours de notre vie ordinaire, et cela malgré les difficultés que nous pouvons rencontrer. On dit communément : « à chaque jour suffit sa peine », mais on peut tout aussi bien dire : « à chaque jour suffit sa joie ».
A Gaza, vous le savez, en cette nuit de Noël, les armes ne se tairont pas, les combats se poursuivront, et la population terrorisée, continuera à implorer le ciel pour que cesse leur martyre.
Mais ailleurs, d’autres armes se feront encore entendre : cris, coups de poings, insultes, menaces… des combats contre la haine, la méchanceté, la cruauté au quotidien, bref tout ce qui défigure et déshonore notre humanité.
Qu’est-ce que Noël pour tant d’enfants ainsi maltraités, violentés, martyrisés ?
Ailleurs encore, peut-être pas si loin, des hommes et des femmes passeront un Noël en demie teinte, dans la tristesse et la solitude, pendant que d’autres mangent, boivent, rient, s’amusent. Il n’y a rien de mal à cela. Seulement ils ne savent pas vraiment pourquoi.